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«Ils agissaient comme des animaux»: l'enfer des prisonniers de guerre arméniens en Azerbaïdjan

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En Arménie, six mois après la reprise du Haut-Karabakh par l’armée azerbaïdjanaise, le sort des prisonniers de guerre capturés en septembre est toujours en suspens. Parmi eux, huit anciens dirigeants de l’autoproclamée République du Haut-Karabakh, accusés par l’Azerbaïdjan de terrorisme, de séparatisme ou encore de crime de guerre. Leurs conditions de détention et leur état de santé restent inconnus. Les prisonniers qui ont été libérés témoignent d’humiliations et de violences en prison.

De notre correspondante à Erevan

De son passage dans les prisons de Bakou, Ashot – nous lui donnerons ce prénom – se souvient de tout. Les nuits sans matelas, l’heure des repas, 6h, 12h, 14h, puis plus rien jusqu’au lendemain matin. Ce gardien un peu plus sympathique que les autres qui, en cachette, lui donnait des cigarettes. Et puis ces coups. « Nous avons dû rester debout 24 heures d’affilée. Si nous bougions, ne serait-ce qu’une seconde, ils se dirigeaient à six ou sept sur nous, puis nous frappaient. À ce moment-là, je ne savais pas si nous allions vivre ou mourir. Car je dois le dire, ils agissaient comme des animaux. »

Quand il raconte, Ashot rigole nerveusement. Trois semaines plus tard, il sera libéré. « J’ai de la chance, dit-il, je crois avoir survécu. En partant, ils nous ont dit que si nous disions quoi que ce soit de mal sur leurs prisons, il y avait toujours des soldats arméniens ici… et qu’il y aurait des conséquences pour eux. Depuis, j’ai des problèmes de sommeil. Je ne dors jamais la nuit, confie l’ex-prisonnier. Donc, je dors toute la journée. Mes émotions sont très difficiles à décrire. Mais je ne souhaite à personne de vivre cela. Ce sentiment de désespoir, de vide, je ne m'en suis jamais vraiment remis. »

Torture et humiliation

Comme Ashot, 208 Arméniens ont été relâchés depuis la guerre de 2020. Siranush Sahakyan, leur avocate, sort un dossier de son sac : « Basé sur ces témoignages très détaillés et les résultats d’examens médicaux, nous confirmons que la torture et l’humiliation était de nature systémique en prison. »

Officiellement, 23 Arméniens sont toujours détenus en Azerbaïdjan, pour la plupart accusés d’activités criminelles. La date de leur procès n’est toujours pas connue. « Ils retardent le retour de ces prisonniers afin de les utiliser comme monnaie d’échange lors des négociations pour un accord de paix, explique l’avocate. Cela permet notamment à l’Azerbaïdjan de négocier plus facilement le retour de certains villages qui se trouvent aujourd’hui sur le territoire arménien. »

De son côté, l’Arménie dit avoir libéré ses derniers prisonniers lors d’un échange, mi-décembre. Sevan (un prénom d’emprunt) faisait partie du convoi. « Mon codétenu est resté là-bas. Dans cette cellule, nous étions huit. Sept d’entre nous sont sortis. C’est très douloureux parce que toi, oui, d’accord, tu es rentré bien au chaud à la maison, mais ton ami est resté là-bas. Je ne serai jamais totalement de retour, résume-t-il, tant que lui et les autres prisonniers ne seront pas rentrés. »

À lire aussiLa crise du Haut-Karabakh en cinq questions

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De notre correspondante à Erevan

De son passage dans les prisons de Bakou, Ashot – nous lui donnerons ce prénom – se souvient de tout. Les nuits sans matelas, l’heure des repas, 6h, 12h, 14h, puis plus rien jusqu’au lendemain matin. Ce gardien un peu plus sympathique que les autres qui, en cachette, lui donnait des cigarettes. Et puis ces coups. « Nous avons dû rester debout 24 heures d’affilée. Si nous bougions, ne serait-ce qu’une seconde, ils se dirigeaient à six ou sept sur nous, puis nous frappaient. À ce moment-là, je ne savais pas si nous allions vivre ou mourir. Car je dois le dire, ils agissaient comme des animaux. »

Quand il raconte, Ashot rigole nerveusement. Trois semaines plus tard, il sera libéré. « J’ai de la chance, dit-il, je crois avoir survécu. En partant, ils nous ont dit que si nous disions quoi que ce soit de mal sur leurs prisons, il y avait toujours des soldats arméniens ici… et qu’il y aurait des conséquences pour eux. Depuis, j’ai des problèmes de sommeil. Je ne dors jamais la nuit, confie l’ex-prisonnier. Donc, je dors toute la journée. Mes émotions sont très difficiles à décrire. Mais je ne souhaite à personne de vivre cela. Ce sentiment de désespoir, de vide, je ne m'en suis jamais vraiment remis. »

Torture et humiliation

Comme Ashot, 208 Arméniens ont été relâchés depuis la guerre de 2020. Siranush Sahakyan, leur avocate, sort un dossier de son sac : « Basé sur ces témoignages très détaillés et les résultats d’examens médicaux, nous confirmons que la torture et l’humiliation était de nature systémique en prison. »

Officiellement, 23 Arméniens sont toujours détenus en Azerbaïdjan, pour la plupart accusés d’activités criminelles. La date de leur procès n’est toujours pas connue. « Ils retardent le retour de ces prisonniers afin de les utiliser comme monnaie d’échange lors des négociations pour un accord de paix, explique l’avocate. Cela permet notamment à l’Azerbaïdjan de négocier plus facilement le retour de certains villages qui se trouvent aujourd’hui sur le territoire arménien. »

De son côté, l’Arménie dit avoir libéré ses derniers prisonniers lors d’un échange, mi-décembre. Sevan (un prénom d’emprunt) faisait partie du convoi. « Mon codétenu est resté là-bas. Dans cette cellule, nous étions huit. Sept d’entre nous sont sortis. C’est très douloureux parce que toi, oui, d’accord, tu es rentré bien au chaud à la maison, mais ton ami est resté là-bas. Je ne serai jamais totalement de retour, résume-t-il, tant que lui et les autres prisonniers ne seront pas rentrés. »

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