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Le Royaume-Uni restitue temporairement au Ghana des trésors royaux volés pendant la colonisation

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Des objets sacrés volés, pillés par les colons britanniques, enfin de retour après 150 ans d’attente. C’est ce qui s’est passé ce 1er mai au Ghana, dans la ville de Kumasi. Un moment chargé en émotion, qui a cependant souligné la complexité pour les peuples dépossédés de se réapproprier leurs patrimoines, les objets concernés n’étant pas rendus, mais seulement prêtés par les musées britanniques.

De notre correspondant de retour de Kumasi,

C’est sans mot, sans voix presque, qu’Emmanuel Ainkorose, 24 ans, assiste au retour de son histoire. 32 artefacts du Royaume Ashanti, pillés il y a 150 ans par les colons britanniques, enfin exposés chez lui, à Kumasi. Un témoignage du passé du Ghana, mais aussi de sa propre famille. « Je suis très heureux de voir l’épée du royaume, appelée Mpomponsuo, par laquelle bon nombre de mes ancêtres prêtaient allégeance à sa majesté, enfin de retour. Je crois que, lorsque l’on dépoussièrera l’épée, on pourrait même retrouver de l’ADN de mes ancêtres dessus ! »

Ce sabre, mais aussi des colliers, de nombreux ornements et des insignes en or, utilisés alors pour purifier l'âme du roi. Des artefacts, sacrés pour beaucoup, qui devront néanmoins retourner au Royaume-Uni dans six ans, au plus tard. Ivor Agyemang Duah a été le négociateur du roi Ashanti auprès des musées britanniques. « Il y a deux lois majeures qui empêchent le retour permanent des objets. Cette complexité législative, qui encadre le retour des antiquités, est une source de débats depuis ces cinquante dernières années. »

Une première étape

En cause notamment, le British Museum Act, adopté en 1963. Une loi, qui n’a pas manqué de soulever certaines critiques parmi les Ghanéens, cela n’a pas échappé à l’actuel roi Ashanti, Otumfuo Osei Tutu le second. « Légitimement, certaines personnes se sont demandées, "Ces choses nous appartiennent, alors pourquoi est-ce que l’on nous les prête ?" Mais ce n’est pas la fin, je sais qu’il nous reste tant à faire, cela reste une première étape. Ce que nous avons ici, ces objets qui ont été pillés, volés, en 1874, à la disposition aujourd’hui de notre peuple, comprennent tout de même toujours l’esprit ashanti. »

Si le retour permanent de ces objets depuis le Royaume-Uni n’apparaît pas pour le moment possible, beaucoup d’autres aspects doivent être en attendant améliorés. C’est le message qu’a tenu à adresser lors de la cérémonie d’ouverture l’historien Malcom McLeod, également négociateur auprès des musées britanniques. « La restitution, si elle est traitée seulement comme une fin en soi, sans suite, gâcherait une grande opportunité. Je pense qu’il est temps pour les musées les plus riches de rechercher activement des fonds pour aider spécifiquement les musées à l’étranger. Chaque musée doit traiter l’autre en tant qu’égal, pas en tant que supérieur ou subordonné. »

Le Palais Manshyia a entamé de nouvelles négociations auprès de collection et musées britanniques, mais aussi sud-africains. Les représentants ashantis espèrent, ainsi, le retour d’une centaine d’autres artefacts pillés.

À lire aussiDes trésors de la cour royale des Ashantis, pillés il y a 150 ans, de retour au Ghana

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De notre correspondant de retour de Kumasi,

C’est sans mot, sans voix presque, qu’Emmanuel Ainkorose, 24 ans, assiste au retour de son histoire. 32 artefacts du Royaume Ashanti, pillés il y a 150 ans par les colons britanniques, enfin exposés chez lui, à Kumasi. Un témoignage du passé du Ghana, mais aussi de sa propre famille. « Je suis très heureux de voir l’épée du royaume, appelée Mpomponsuo, par laquelle bon nombre de mes ancêtres prêtaient allégeance à sa majesté, enfin de retour. Je crois que, lorsque l’on dépoussièrera l’épée, on pourrait même retrouver de l’ADN de mes ancêtres dessus ! »

Ce sabre, mais aussi des colliers, de nombreux ornements et des insignes en or, utilisés alors pour purifier l'âme du roi. Des artefacts, sacrés pour beaucoup, qui devront néanmoins retourner au Royaume-Uni dans six ans, au plus tard. Ivor Agyemang Duah a été le négociateur du roi Ashanti auprès des musées britanniques. « Il y a deux lois majeures qui empêchent le retour permanent des objets. Cette complexité législative, qui encadre le retour des antiquités, est une source de débats depuis ces cinquante dernières années. »

Une première étape

En cause notamment, le British Museum Act, adopté en 1963. Une loi, qui n’a pas manqué de soulever certaines critiques parmi les Ghanéens, cela n’a pas échappé à l’actuel roi Ashanti, Otumfuo Osei Tutu le second. « Légitimement, certaines personnes se sont demandées, "Ces choses nous appartiennent, alors pourquoi est-ce que l’on nous les prête ?" Mais ce n’est pas la fin, je sais qu’il nous reste tant à faire, cela reste une première étape. Ce que nous avons ici, ces objets qui ont été pillés, volés, en 1874, à la disposition aujourd’hui de notre peuple, comprennent tout de même toujours l’esprit ashanti. »

Si le retour permanent de ces objets depuis le Royaume-Uni n’apparaît pas pour le moment possible, beaucoup d’autres aspects doivent être en attendant améliorés. C’est le message qu’a tenu à adresser lors de la cérémonie d’ouverture l’historien Malcom McLeod, également négociateur auprès des musées britanniques. « La restitution, si elle est traitée seulement comme une fin en soi, sans suite, gâcherait une grande opportunité. Je pense qu’il est temps pour les musées les plus riches de rechercher activement des fonds pour aider spécifiquement les musées à l’étranger. Chaque musée doit traiter l’autre en tant qu’égal, pas en tant que supérieur ou subordonné. »

Le Palais Manshyia a entamé de nouvelles négociations auprès de collection et musées britanniques, mais aussi sud-africains. Les représentants ashantis espèrent, ainsi, le retour d’une centaine d’autres artefacts pillés.

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