Les Partis Pris : "Pas d'étiquette simpliste !", "Derrière la dette, nos retraites" et "Hongrie, le scandale du faux dévot"

24H Pujadas - Les partis pris

On a entendu tant de choses sur le gouvernement Barnier, 48 heures après sa nomination. Olivier Faure dit que c'est le gouvernement le plus à droite de la Ve République. Pour Ruth Elkrief, "on ne peut pas dire que c'est la première fois qu'il y a un gouvernement de droite depuis la Ve République". "Il y avait des gouvernements de pure droite", poursuit-elle, en citant, entre autres, Pompidou et de Gaulle. La moitié de notre dette, accumulée entre 2017 et 2023, proviendrait du paiement des retraites. En fait, les cotisations ne parviennent pas à financer les pensions, pas plus que les impôts affectés qui sont dévoués au financement des retraites. Chaque année, l'État verse 80 milliards d'euros de façon à ce que les pensions françaises puissent être servies. D'après François Lenglet, ces calculs "ont le mérite de pointer le sous-financement considérable de notre système". Le père Gergo Bese, 41 ans, est surnommé le prêtre de Fidesz, le parti ultra-conservateur de Viktor Orbán, Premier ministre hongrois. Il a été suspendu par son archevêché suite aux révélations du site d'information Válasz Online, où l'on découvre que ce prêtre ultra-conservateur, anti-LGBT, apparaît sur des vidéos et des enregistrements sonores dans des fêtes homosexuelles. C'est évidemment un énorme scandale. Pour Abnousse Shalmani, c'est "formidable, parce que ce sont toujours ces affaires qui font perdre des électeurs à Fidesz." Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.